Sonia La Pouffe

    Un type m’appelle, je lui donne mes conditions habituelles, lui, m’explique qu’il est bel homme et il prend rendez-vous pour la fin de journée. Alors, il doit avoir des miroirs en bois chez lui, parce que le côté bel homme, faut vraiment le chercher ! Il ne ressemble à rien. Puis, quand je lui demande le péage, il me répond qu’il ne savait pas, qu’il pensait que c’était gratuit pour lui !     Donc, un mec qui veut sauter une femme, qui vient sans fleur, sans chocolat, et qui se prend pour un apollon, qui arrive avec 3/4 d’heure de retard, ça fait beaucoup pour un seul homme ! Il ne doit pas baiser souvent le pauvre chéri...     À côté de ça, j’ai eu, le lendemain, un monsieur très gentil qui est venu avec des fleurs, un beau bouquet de lys !     Les hommes se suivent, mais ne se ressemblent pas...

     Je sais que ça vient de mon homme, mais il doit être trop timide pour me l’avouer ! Voici cette ode : Ode à la putain Mais c'est donc que tu tapines, Vile mangeuse de pines, Tout ça pour ce grand benêt, Qui croûte ta monnaie ! Oui j'aime me faire bien ramoner, Et même pour la monnaie, Je reste la plus belle salope avide Dans laquelle on se vide Mais à te tâter fermement le sein, Il semble qu'on sent bien, Toute la très bonne chaleur humide, Encore plus que le numide ! Allons donne, et viens piner mon con, A moins qu'en pochetron, Tu ne préfères enfiler mon gros cul, pour te finir bite nue. Crache, crache, fais vomir ta queue, je veux le jus de nœud, Pour me souiller et me sentir pleine, Que ça supprime ta peine. Celle que je suis, aimable grosse catin, Certes vénale et putain, Travaille du cul jusqu'à ce que tu jouis Sans que cela te souci. Me voici pleine du doux jus de ton vit,

     Certains de mes partenaires éphémères pensent être gagnants en se retenant le plus possible, mais finalement à la fin, ils n'arrivent plus à jouir. D'autres se branlent avant de venir, pour, s’imaginent-ils, pouvoir bander le plus longtemps possible...      Le mieux et le meilleur, venez avec votre très grosse envie et laissez-vous aller à votre plaisir.      On a toute une heure... Pour être au paradis. Alors, laissez-moi développer mon art et vous verrez que je sais refaire une belle érection avec votre "jouet à faire rêver les femmes".      Si vous vous laissez aller au plaisir, parfois, plusieurs fois même !      Et, rien n'interdit de jouer avec mes lourdes mamelles quand vous reprenez votre souffle.  

       Lors de discussions sur les chats des annonces, certains s’imaginent que trois échanges avec une femme leur ouvrent son lit !      J’entends bien des messieurs qui m’assurent que c'est comme ça que ça se passe aujourd’hui avec les jeunes… Je suis morte de rire, mais si les mecs qui me tiennent ce discourt y croient tant que ça, qu’ils aillent voir les fameuses petites jeunes…      À priori, il n’y en a pas tant que ça, puisque ces messieurs me contactent ! En attendant, draguer une femme, c'est lui offrir des restaurants, sorties, week-ends, voire vacances, bijoux et autres cadeaux. Ce qui fait de drôles de dépenses, surtout si ensuite, il faut les expliquer à Madame…      Si les putes existent, c'est pour que les messieurs puissent aller voir ailleurs en toute quiétude. Et bien souvent, tout compte fait, la pute est plus économique que la maîtresse.  

     Je ne suis pas du tout couguar. Les petits jeunes qui se prennent pour des stars du X et baisent comme des lapins, très peu pour moi. Aussi, normalement, je ne prends pas en dessous de 25 ans.        Et voilà qu’un petit jeune vient, il me dit avoir 25 ans, ce dont je doute, mais quelque chose chez lui me laisse à penser qu’il est plus mûr qu’il n’y paraît.      Il me dit venir à pied, en voisin, avec un filet de courgettes et une main de bananes.      Non seulement, ce jeune salaud est doué avec sa queue, mais en plus, ce que j’adore, il est imaginatif, il m’a usiné les orifices avec une courgette puis une banane. Une heure de ce traitement, j’étais lessivée, mais quels orgasmes ! Peut-être prendra-t-il des photos la prochaine fois.      Je me caressais encore, alors que j’avais une tête de déterrée , en racontant mon rendez-vous à mon homme, quand il est rentré.